Une autre requête concerne l’annulation des voix du candidat TIM dans l’ensemble des bureaux de vote de l’École privée Avotra, dans le 4ᵉ Arrondissement. Dans le 3ᵉ Arrondissement, des présumées irrégularités sont également signalées dans neuf bureaux de l’EPP Ankorondrano Andranomahery, poussant la candidate à contester les résultats. Enfin, une victoire controversée de Tojo Ravalomanana dans les salles 5 à 15 de l’EPP Ambatomaro, dans le 5ᵉ Arrondissement, a également fait l'objet d'une contestation par Harilala Ramanantsoa.
Lourde responsabilité
Le Tribunal devra statuer sur la recevabilité de ces requêtes, une étape essentielle avant la proclamation officielle des résultats définitifs des élections municipales et communales, prévue au plus tard le 18 janvier selon les prescriptions légales. Trois autres candidats, à savoir Tojo Ravalomanana, Ndriana Razanamasy et Tahiana Razafinjoelina ont également saisi cette instance pour défendre leur point de vue sur des anomalies perçues dans le processus électoral. Leurs cas ont été également examinés, rendant cette session particulièrement dense et décisive. Les juges administratifs portent désormais une responsabilité énorme, alors que la clôture du processus approche rapidement. Outre les dossiers liés à la municipalité de la Capitale, l'agenda du Tribunal administratif inclut également l’examen des litiges électoraux provenant d'autres Districts de la province d’Antananarivo. Ces contentieux illustrent l'ampleur des défis auxquels le Tribunal est confronté pour assurer la transparence et l’équité des élections dans toute la région, à quelques jours de l'échéance pour la publication des résultats finaux.
Nikki Razaf